Plant de choux de Bruxelles, légume crucifère

Cultiver les légumes crucifères au potager

Publié le 31 octobre 2025 par Luc Potiblogeur

Brocoli, chou-fleur, chou kale ou encore radis, tous ces trésors du potager appartiennent à la grande famille des légumes crucifères. Mais qu’est-ce qui rend ces légumes si particuliers et pourquoi méritent-ils une place de choix dans votre jardin ? Voici un tour d’horizon pour comprendre toute l’importance de ces légumes et découvrir comment les intégrer facilement dans votre potager.

Que sont les légumes crucifères ?

Les légumes crucifères regroupent une vaste famille botanique également appelée brassicacées. Leur particularité réside dans la forme de leurs fleurs, à quatre pétales, comme une croix, ce qui explique le nom « crucifère ». Au fil du temps, cette famille s’est enrichie d’une diversité remarquable de formes, de goûts et de couleurs, rendant chaque espèce unique au sein de cette catégorie.

Leur popularité ne date pas d’hier. Connus pour leurs bienfaits nutritionnels, ces légumes séduisent aussi bien les jardiniers amateurs que les passionnés de cuisine. En effet, les légumes crucifères sont plutôt simples à cultiver.

Liste des légumes crucifères

La famille des crucifères est étonnamment variée. Elle rassemble de nombreux légumes aux aspects très différents. Pour mieux s’y retrouver, voici une liste des principaux légumes crucifères que l’on retrouve fréquemment dans nos jardins et paniers :

  • Choux (chou vert, chou rouge, chou frisé, chou kale, choux de Bruxelles, chou romanesco …)
  • Brocoli
  • Chou-fleur
  • Radis
  • Navet
  • Cresson
  • Roquette

La plupart des légumes crucifères sont d’excellentes plantes compagnes de la carotte et de la betterave si vous souhaitez faire des associations de culture.

Récolte de radis

 

Pourquoi cultiver les légumes crucifères au potager ?

Bienfaits pour la santé, nombreuses recettes, récoltes tout au long de l’année … les légumes crucifères sont pleins de surprises au quotidien.

Des légumes bons pour la santé

Pas de mystère, les légumes sont généralement conseillés pour une alimentation saine et équilibrée. Les légumes crucifères sont riches en fibres, en vitamines C et K ainsi qu’en minéraux, ils contiennent aussi des composés soufrés spécifiques réputés pour leurs effets protecteurs sur l’organisme. Ce sont d’ailleurs ces molécules qui leur donnent leur goût caractéristique piquant. Ces légumes sont également un très bon antioxydant pour votre corps.

Une panoplie de recettes

Un autre atout de ces légumes réside dans la diversité de leurs saveurs et de leurs utilisations culinaires. Certains, comme le navet ou le chou kale, subliment les plats mijotés, tandis que les choux de Bruxelles se savourent aussi bien rôtis qu’à la vapeur. La roquette apporte une touche piquante aux salades, et le radis permet d’égayer apéritifs ou taboulés.

Choux de Bruxelles avant récolte

Cultiver les légumes crucifères tout au long de l’année

Varier les espèces permet d’étaler les récoltes tout au long de l’année. Les différentes variétés de radis se récoltent aussi bien de l’été à l’hiver. Le chou-fleur et le brocoli, quant à eux, offrent généralement de belles récoltes à l’automne. Le chou blanc et le chou frisé sont capables de résister au froid et pourront être récoltés jusqu’en hiver.

Comment cultiver les légumes crucifères ?

Pour donner toutes les chances à ses légumes crucifères, il convient de bien préparer le terrain. Travailler le sol en profondeur et y incorporer du compost améliore la structure et favorise la croissance. Une fois la terre ameublie, on peut démarrer la plantation : graines de radis, jeunes plants de brocoli ou semis de roquette trouvent facilement leur place côte à côte.

Roquette en pot

Pensez à respecter la rotation des cultures d’une année à l’autre. Les brassicacées supportent mal la monoculture prolongée. Alterner avec d’autres familles telles que les solanacées (tomates, pommes de terre) permet de limiter les risques de maladies et d’assurer la santé du sol. Parmi les difficultés, la hernie du chou constitue un défi pour les jardiniers, la rotation des cultures permet d’éviter l’apparition de ce champignon.

L’arrosage régulier est indispensable, surtout lors des périodes sèches. Attention toutefois à ne pas noyer les plants. Le paillage autour des pieds conserve l’humidité et limite l’apparition des mauvaises herbes. Installer des filets de protection protège efficacement les jeunes plantations contre les altises ou les chenilles gourmandes.

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